10/2017 le lombricomposteur de la famille "bastien"
Nouveau témoignage de bastien avec photos du lombricomposteur en service
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Bonjour Pierre
ca fait un an que j'ai mis en route mon vermicompost réalisé d'après votre tuto. Je souhaiterai partager cette experience en vous envoyant les photos
J'ai installé mon composteur en bac 600x400x100 sur des parpaings en laissant un vide dessous où j'ai installé le robinet. J'ai installé un embout de lance d'arrosage en laiton. J'ai rempli le bac collecteur avec des fragments de charbon comme suggéré par Pierre dans un de ses posts et ajouté quelques coquilles d'oeuf grossièrement broyées. J'ai retourné une passoire plastique pour filtrer le thé au niveau du robinet.
Après un an d'utilisation j'ai les remarques suivantes :
-Les vers ne se noient pas et semblent joyeusement séjourner dans le bac collecteur.
-Malgré la passoire des morceaux (charbon-coquilles) se retrouvent dans le robinet. Si j'arrive à resoudre ce problème je conserverai ce type de vanne qui ne force pas sur le plastique.
-je ne sais pas comment récupérer le peu de compost qui est tombé dans le bac collecteur et qui colmate le charbon (peut être qu'il peut s'utiliser avec le charbon)
Encore merci pour votre tuto.
ca fait un an que j'ai mis en route mon vermicompost réalisé d'après votre tuto. Je souhaiterai partager cette experience en vous envoyant les photos
J'ai installé mon composteur en bac 600x400x100 sur des parpaings en laissant un vide dessous où j'ai installé le robinet. J'ai installé un embout de lance d'arrosage en laiton. J'ai rempli le bac collecteur avec des fragments de charbon comme suggéré par Pierre dans un de ses posts et ajouté quelques coquilles d'oeuf grossièrement broyées. J'ai retourné une passoire plastique pour filtrer le thé au niveau du robinet.
Après un an d'utilisation j'ai les remarques suivantes :
-Les vers ne se noient pas et semblent joyeusement séjourner dans le bac collecteur.
-Malgré la passoire des morceaux (charbon-coquilles) se retrouvent dans le robinet. Si j'arrive à resoudre ce problème je conserverai ce type de vanne qui ne force pas sur le plastique.
-je ne sais pas comment récupérer le peu de compost qui est tombé dans le bac collecteur et qui colmate le charbon (peut être qu'il peut s'utiliser avec le charbon)
Encore merci pour votre tuto.
Cordialement Bastien,
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J'ai retourné une passoire plastique pour filtrer le thé au niveau du robinet. | |
J'ai installé un embout de lance d'arrosage en laiton. | |
J'ai installé mon composteur en bac 600x400x100 sur des parpaings en laissant un vide dessous où j'ai installé le robinet. | |
Après un an d'utilisation j'ai les remarques suivantes : -Les vers ne se noient pas et semblent joyeusement séjourner dans le bac collecteur. -Malgré la passoire des morceaux (charbon-coquilles) se retrouvent dans le robinet. Si j'arrive à resoudre ce problème je conserverai ce type de vanne qui ne force pas sur le plastique. -je ne sais pas comment récupérer le peu de compost qui est tombé dans le bac collecteur et qui colmate le charbon (peut être qu'il peut s'utiliser avec le charbon) |
01/2017 le lombricomposteur de la famille "Bazyllll"
Super message trouvé dans ma boite aux lettres avec ce nouveau témoignage de Bazyllll.
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Salut Pierre,
je voulais partager mon expérience de lombricomposteur que j'ai fabriqué grâce à ton super tuto, merci.
Tout s'est bien passé.
Sauf un truc. J'ai essayé de faire une pente dans le bac de récupération du thé. J'ai acheté une petite plaque de plastique transparent à LM. J'ai limé les bords pour ajuster aux dimensions du bacs. J'ai mis beaucoup de joint pour l'étanchéité. Mais à chaque fois il y avait une micro entrée et l'eau rentrait côté bas. J'ai retenté plusieurs fois et à chaque fois même problème, l'eau parvenait à rentrer. D'autant que c'était la misère à faire sécher l'intérieur. Donc après plusieurs tentatives, j'ai abandonné, j'ai viré la plaque et le fond est plat. J'ai mis des petites bouteiles d'eau remplies pour faire monter le niveau plus rapidement car le robinet et à au moins 1cm du fond.
Pour les vers j'ai acheté deux sortes à Decathlon : Eisenia fetida et Dendrobaena Veneta. J'ai mis les deux. J'ai l'impression que les dendro ont pris le dessus. C'est eux que je vois en tout cas, j'ai pas tout retourné non plus. J'ai eu un peu de fugues au début peut-être les Eisenia. La mousse entre les bacs n'était peut-être pas suffisemment étanche. De ce que je lis, les Eisenia semble mieux car plus productifs, si le système bloque, c'est ça que je mettrai exclusivement.
Sinon j'avais pas mal de petit moucherons, j'ai rajouté du feutre horticole sur les aérations.
Voilà, ça suit son court, ça pue pas. So far so good. Mes trois bacs sont déjà pleins après quelques mois, mais bon le système doit se mettre en place.
A+
bazyllll
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Les deux forets utilisés pour percer les trous | |
Traçage d'un bac puis contre perçage des autres et voici le résultat final. | |
Opération perçage du fond en contre perçage | |
Opération perçage des micro-trou d'aération | |
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous (sic) | |
Voici le robinet qui va être utilisé | |
Le trou du robinet est réalisé avec une mèche à bois | |
Opération joint entre les étages. Ce bac est le receveur, une plaque a été rajoutée pour que les jus soient concentrés à l'avant face au robinet. | |
L'étage collecteur a été placé sur le dessus pour les besoins de la photo. La plaque qui concentre les jus à l'avant est plus visible. Le système a été abandonné car le jus s'infiltrait sous la plaque, malgré plusieurs réparations. Je pense que cela vient d'un problème de poids qui s'exerce sur la plaque trop fine qui finit par se déformer et donc créer une pression. De plus le produit d'étanchéité étant emprisonné dans une espace clos non ventilé il ne sèche pas correctement voir du tout dessous. Je pense qu'en perçant un trou sur la partie haute de la plaque en mettant un bout de tube coiffé d'un chapeau pour que l'air puisse passer sans que des percolations ne rentrent, suffirait à faire soupape de décharge et une mini-aération suffisante au moins pendant l'opération de séchage. | |
Voici le lombricomposteur terminé avec les filtres latéraux rajoutés pour les moucherons | |
Le lombricomposteur à sa place finale dans une remise au dessous de la chaudière. |
12/2015 le lombricomposteur de la famille "DD"
La famille DD qui a lu le blog, s'est lancée dans la construction d'un lombricomposteur avec, devinez quoi, des caisses gerbables de 400*300*210.
L'idée absolument géniale, c'est d'avoir inventé un système de mesure extérieur pour le niveau du thé de lombrics. En d'autres termes, cela permet SANS SOULEVER TOUTES LES CAISSES AU DESSUS de savoir le niveau des percolations! Je le redis GENIAL!
Avec les photos quelques commentaires auxquels nous répondons.
Tout d’abord bravo pour votre méthode de traçage des fonds. Mais pourquoi utiliser une équerre ? la moitié de la longueur peut très bien être définie comme celle de la largeur. Allez un outil de moins…
Ce n'est pas faux. Je trouve quand même que l'équerre permet de travailler plus vite, mais mon avis est très personnel
Pour le premier perçage au diamètre réduit je préconiserai l’utilisation d’une mèche à bois qui permet de bien centrer le trou.
DD parle d'utiliser ce type de foret (photo à droite)
Comme le montre la photo, la pointe permet de positionner le foret puis les 3 dents viennent mordre la matière. Question centrage, ce sont de très bons forets. Ils ne sont pas ré-affutables même avec un touret à meuler. Mais aucun problème pour usiner le plastique des bacs concernés, vous pourrez percer tout votre saoul, sans atteindre une usure problématique de ce type de foret.
A choisir, je préconiserai encore un autre modèle que l'on nomme foret de centrage.
Ce type de foret est vraiment fait pour couper les matières difficiles et sa forme permet un travail à deux diamètres dans la même passe. Un investissement modeste (moins de 3 euros sans les fdp) pour de multiples services.
Je reste dubitatif sur le fait de créer des aérations et de mettre un joint type de fenêtre. Aussi pour l’instant je n’ai percé qu’une vingtaine de trous de 1,5mm de diamètre aux quatre coins sans mettre de joint . Si par la suite il y avait nécessité de mettre un joint je pense le réaliser avec du carton alvéolé collé à la colle blanche maison, farine plus eau. Comprimé les vers ne devrait pas être en capacité de le dévorer….
Je vais faire des photos, cela sera plus parlant. Au fil du temps, les bacs se déforment un peu. C'est assez flagrant pour le fond, même sur les bacs qui n'ont pas été percés, le fond n'est plus plan. Le bac ne repose pas vraiment à plat, il souvent bombé en direction du sol. C'est aussi vrai pour les bords. Ce n'est pas une grosse déformation, mais suffisant pour créer plusieurs problèmes gênants voir très gênants :
- le plus grave étant l'arrivée des moucherons ou d'autres colonisateurs. Ils s'infiltrent sans problème dès que les trous ou interstices font 2mm ou plus.
- de la lumière rentre dans le lombricomposteur. Les vers détestent, la matière n'aime pas et surtout cela permet aux graines de germer. Ce dernier point n'est pas un détail. J'ai eu le cas de bacs supérieurs pas trop chargés, complètement soulevés par des graines qui avaient poussées dans le bac inférieur. Une graine qui germe est capable de percer du béton, du goudron compacté avec un cylindre de plusieurs tonnes. Alors soulever un bac n'est vraiment pas un problème pour elle. Avoir un bac soulevé de plusieurs centimètre engendre de gros problèmes de colonisation extérieur et le risque de chute du lombricomposteur (voir plus bas). Je ne suis moi même pas totalement rigoureux avec cela, car tous mes bacs n'en sont pas équipés en joints et il faudrait changer les plus vieux joint qui se sont altérés. Mais je ne suis pas le bon exemple sur ce point. Mes bacs de ce type sont manœuvrés trop souvent, ils sont très chargés, je ne suis pas délicats et n'ai pas les moyens de l'être. Mes tours font 9 étages, le dernier bac étant plus jeté sur le 8ème que posé. Je brasse tous les bacs une fois par semaine, une fois toute les deux semaines tout au plus et je vais dépasser les 50 bacs cette fin d'année. Je suis dans une démarche agricole, de massification, c'est à dire moins regardante. Pour ceux qui sont en appartement, les moucherons et autres colonisateurs, sont plus difficilement acceptables.
Concernant la construction d’une pente pour le fond du récipient à jus cela me parait un peu compliqué…Ne peut-on faire plus simple ? Pour la pente au moment de la récupération du « jus » il doit être possible, me référant à mes ruches type Waré, d’incliner légèrement l’ensemble.
Je déconseille fortement d'incliner les bacs sauf à ne pas dépasser plus de 3 caisses au dessus du bac collecteur. Et encore... Vous risquez un basculement des bacs. Comme je l'ai mentionné plus haut, les bacs se déforment légèrement au fil du temps. Si vous penchez la base de l'édifice avec le petit jeu fonctionnel, les quelques mm du bas vont faire des cm tout en haut. Si la matière est un peu liquide, elle va naturellement venir sur la face avant et favoriser que le lombricomposteur penche. Ors pour facilité la collecte du jus avec un robinet, on fait pencher le bac à l'avant. Si vous callez votre lombricomposteur contre un mur, l'appui ne servira à rien. De plus, à partir d'une certaine hauteur, naturellement on a tendance à charger plutôt l'avant du lombricomposteur.
Je peux vous garantir que le jour où votre lombricomposteur s'écroule chez vous, vous allez vous en souvenir une paire d'années. Je connais deux personnes qui ont abandonné suite à ce problème. Ce serait dommage de se fâcher avec une partie de sa famille pour cela, non?
Oui le système de pente est le plus compliqué de tous, mais il a aussi un gros avantage. Il permet au vers de remonter plus facilement dans l'étage au dessus. J'ai beau eu essayer tous les systèmes anti noyade avec des filets, des moustiquaires, des bacs intermédiaires avec des trous beaucoup plus petits, cela limite un peu les noyades mais cela ne les supprime pas.
Avec la pente il n'y a pratiquement plus de noyades.
Je n'ai pas équipé mes bacs de ce système. mais encore une fois je ne suis pas un exemple, j'ai "trop" de bacs (même s'il m'en faudrait plus du double...).
J'ai mis au point une technique imparable. Je garni le bac inférieur de paille souillée du poulailler. Plus aucune perte de vers et une pré-décomposition imbibition de la matière avant qu'elle ne soit remontée dans les étages au dessus au bout de plusieurs semaines. En revanche, je ne récupère presque plus de thé dans ces bacs, mais peu m'importe. Ils servent pour la lombriculture, le lombricompostage et la fabrication de thé se fait dans les énormes cuves de 1 000 litres.
Et pour éviter la noyade des vers pourquoi ne pas insérer entre le dernier bac composteur et le réceptacle un filet textile?
Voir ma réponse au dessus
La famille DD gagne un double lot de lombrics à expédier dès que possible!
Un grand merci pour cette astuce et leur participation!
Un grand merci pour cette astuce et leur participation!
12/2015 le lombricomposteur de la famille "Pentagrame"
Voici le texte d'introduction d'un mail réceptionné écrit par la famille Pentagrame "Je vous présente mon composteur très largement inspiré de celui présenté sur ce site." Vous trouverez ci-dessous leurs photos, leurs commentaires en italiques et mes commentaires dessous. Un très grand merci à eux.
Les pieds ont été réalisés à partir d’une table basse dont on allait,se débarrasser, avec une petite modif pour améliorer la stabilité de l’ensemble. En voilà une très bonne idée! | |
Dessin sur le tube pour qu'il épouse parfaitement la surface d'appui qui comporte un bossage | |
Le tube a été usiné et est présenté | |
Les 4 tubes ont été usiné et sont maintenus grâce aux tiges filetés qui les traverse (montage d'origine sur la table | |
Le robinet a été fait avec un petit robinet de purge acheté au même endroit que les caisses. Un adaptateur a été réduit pour avoir le moins de liquide qui stagne. Je verrai par la suite si c’est trop. (rainure dans l’écrou / plaque collée au fond...) Le joint en fibre a été détourné de son usage et le trou agrandit. Je suis curieux de voir si le système fonctionne dans le temps, car le risque d'obstruction existe avec un petit diamètre et des liquides chargés. Mais sinon la trouvaille de ce type de robinet est vraiment excellente! | |
Le bac receveur avec les pieds. Vraiment bien joué pour remplir aisément n'importe qu'elle récipient dessous grâce au robinet. | |
| Le gabarit de percage a été réalisé avec une feuille de brouillon et ma fille. C'est vraiment génial d'associer les enfants au projet. Je me retrouve dans ses photos avec ma fille au même âge plongeant ses mains dans les vers. |
J’ai ébavuré les trous avec une lame de cutter à plat sur le fond de la caisse. Pour la ventilation, je vais attendre d’obtenir de la moustiquaire ou autre, la recup fera l’affaire. | |
Le tracage / gabarit de percage pour avoir quelque chose de régulier L’assemblage des caisses pour le percage et contre percage | |
Le fumier et ses vers ont été récupéré chez un collègue agriculteur. | |
Au vue des températures de ce mois de novembre, j’ai isolé la litière avec du carton sur le fond ainsi que sur les parois. | |
Exemple d'apports de matière fraiche par dessus les lombrics | |
Surtout en phase de démarrage les apports doivent être mesurés. Les premières semaines, il vaut bien mieux limiter les apports quitte à ce que cela nuise un peu à la production du fait d'une sous alimentation, que de suralimenter. L'excès de matière fraiche dans un système neuf peut faire perdre en quelques jours la totalité des vers et des bactéries utiles. | |
Vu de l'ensemble, à l'esthétisme réussi et la fonctionnalité opérante |
10/2015 le lombricomposteur de la famille "Wissim"
Deux bacs sont assemblés pour optimiser la hauteur pendant la phase de perçage | |
Voici le bac qui a été percé d'un premier passage avec un foret de diamètre faible | |
De l'autre coté avec les traces de traçage | |
Toute la famille s'y colle et c'est avec plaisir! Concentré la p'tite tête blonde! Même avec la main dans le plâtre je mets la main à la patte! | |
Un trou de chaque coté de la caisse dans la partie la plus solide, va servir aux échanges gazeux. Cependant comme le trou et large il faut absolument éviter que les vers ne s'échappe mais surtout que des intrus viennent coloniser le lombricomposteur au détriment des vers de terre. | |
Pour cela une petite grille est collée avec la colle qui porte bien son nom. | |
Un petit joint a été collé pour assurer l'étanchéité entre les niveaux, afin d'éviter les fuites. Il ne s'agit pas de rendre le système étanche puisqu'il y a des trous sur les cotés (voir en dessous) | |
Pendant l'opération de collage de la grille | |
Un couvercle est "sacrifié". Il est ouvert pour ne laisser que le pourtour qui vient se clipser sur le bac. | |
Une fois vidé de son centre, un morceau de grille est collé sur toute la surface. Ce couvercle va permettre d'éviter qu'un trop gros nombre de vers de terre ne se trouve dans le jus dans le bac receveur. C'est un système anti-noyade. | |
Voici le résultat final pour une famille de 5 personnes. Un bac receveur et 4 étages de lombricompostage ce qui est un très bon départ! Bravo! | |
La livraison des vers de terre a été effectuée et voici leurs premiers repas! |
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour ces retours d'expérience ! J'ai lu qu'il était préférable de ne pas choisir des bacs qui s'empilent l'un sur l'autre mais des bacs qui rentrent l'un dans l'autre afin de facilité la migration des vers vers les bacs supérieurs. Car suivant la hauteur des bacs, le composte ne sera pas assez important (en hauteur). Qu'en pensez-vous ?
Merci
Bonjour,
SupprimerMerci pour vos questions.
Je suis complètement à l'opposé de cette pratique. Je ne vais pas pouvoir donner tous les détails et je compte faire une vidéo sur le sujet.
Le phénomène migratoire est présent dans la nature et normalement nécessaire pour collecter le lombricompost sans trop prendre des oeufs et des vers. Bien que depuis 2 ans j'expérimente un retour au sol de la totalité avec un franc succès pour les cultures et la vie du sol.
Le phénomène migratoire vertical n'est pas dans la nature des vers qui ont des déplacements horizontaux avant tout! Après ils peuvent s'en accommoder, mais rien de remplacera une manipulation avec un bout de carton en appât laissé 1 semaine puis placé dans le bac supérieur.
D'ailleurs j'en profite pour dire que comme les éleveurs professionnels qui sont hors sol et en petite structure, les bacs non percés sont plus efficaces (=migration impossible)
Les vers de fumiers n'ont aucune force. C'est à dire qu'ils sont conçus morphologiquement pour naviguer sur des strates horizontales avec une très faible résistance mécanique du sol. En empilant les bacs, il y une contrainte mécanique forte sur le substrat qui va être très contraignante pour les vers et peux même engendrer une réaction en chaine du fait de leur incapacité à travailler, avec un développement de bactéries anaérobies au lieux de bactéries aérobies . Donc non c'est une vraie fausse bonne idée.
Je vous invite à lire le livre de Marcel Bouché que j'ai eu la chance de rencontrer et avec qui j'ai eu des échanges passionnants. Il explique justement les deux grandes classes de vers et la mutation d'une partie d'eux pour devenir de véritable terrassiers ce que les autres par essence ne savaient pas faire.
Belle journée!
pierre1911